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Month: novembre 2015

28 novembre 2015- Journée de l’arbre -PCDN

28 novembre 2015- Journée de l’arbre -PCDN

A l’occasion de la Journée de l’Arbre programmée ce 28 novembre 2015, c’est le charme qui était à l’honneur !
La distribution d’arbres était proposée à la maison rurale de Wauthier-Braine.

Une fois de plus, l’Abeille du Hain a répondu présent et nos bénévoles « habituels » étaient heureux de participer à l’événement (cette action fut enregistrée pour la semaine du volontariat : http://www.levolontariat.be/actualites/512/semaine-du-volontariat-2015-agenda-des-actions).

Agnès et Véronique ont assuré la vente des produits de la ruche tandis que Jan et Marcel avaient choisi de montrer les activités du local cire situé juste à côté de la maison rurale.
Et c’est toujours avec un grand plaisir que nous valorisons notre passion qu’est l’APICULTURE sur notre commune de Braine-le-Château.

Nous avons d’ailleurs signé la Chartre du PCDN sur le coup de midi. Via le lien suivant Reportage TVCom, vous pouvez voir le petit reportage (2ème) de TVCom sur la signature de la chartre de BLC; l’Abeille du Hain avait répondu présent et est patrie prenante au niveau de la promotion de la biodiversité. Nos abeilles sont les sentinelles de l’état de cette biodiversité et le rôle des apiculteurs a tout son sens dans cette optique. Visiblement, le représentant du ministre en charge de la nature a été touché par la sensibilisation présente dans notre commune.

Que nos bénévoles soient ici remerciés même s’ils souhaitaient davantage de soutien de nos membres pour ce type d’activité.

Prochain rendez-vous au marché de Noël programmé le 20 décembre 2015 de 11 à 18h à l’Espace Beau Bois …vous y serez les bienvenus !

 

Marcel

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La propolis -V Gillyns

La propolis -V Gillyns

Résumés de la conférence organisée par l’Abeille du Hain le 20/11/2015 sur le thème de la propolis, préparée et présentée par Véronique Gillyns.

Ces 2 résumés vous permettront d’avoir une synthèse exhaustive de la conférence.

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Résumé de Joel Fery

Le nom de propolis vient grec pro qui signifie « en avant » et polis « ville ou cité », donc « en avant de la cité ». Ce nom vient du fait que les abeilles se servent de la propolis pour réduire l’entrée de la ruche en bouchant certains trous d’accès afin de mieux se défendre ou de se protéger des courants d’air.
Les Egyptiens ont copié les abeilles pour embaumer leurs morts et qu’à-travers des siècles, la propolis a été remarquée pour ses grandes vertus thématiques.
Les abeilles récoltent cette substance visqueuse sur certaines parties de végétaux, essentiellement sur les :
– bourgeons de certains arbres comme le peuplier qui est la source la plus importante, le bouleau, l’aulne, le chêne, l’orme, le frêne, le saule, le marronnier d’Inde et le prunier. Celle-ci est transformée en un mastic végétal par l’apport de cire et de sécrétions salivaires. – Écorces des conifères (pins et épicéas)
Aux heures les plus chaudes de la journée, les abeilles les plus âgées et spécialisées dans cette activité, vont récolter la propolis à l’aide de leurs pattes antérieures et de leurs mandibules. Elles étirent la particule récoltée en un fil jusqu’à ce qu’il cède. Elles procèdent de la même manière que pour le pollen, en entassant la propolis dans l’une des corbeilles de ses pattes postérieures à l’aide de ses autres pattes jusqu’à devenir une pelote (plus petite que celle du pollen parce que plus lourde en densité).
La récolte de la propolis a lieu en début de saison et principalement en fin de la miellée d’été, elle est inversement proportionnelle à celle du nectar et plus favorisée en région boisée qu’en plaine.
Il faut que la température dépasse les 20° C pour que la récolte s’effectue dans de bonnes conditions, la propolis est alors tendre et malléable.
La récolte est aussi liée à la race de nos abeilles, les Caucasiennes étant plus adaptées à ce travail.
Les abeilles ne stockent pas de propolis dans les cellules, celle-ci est prise en charge par des ouvrières soit à l’entrée de la ruche soit directement à l’endroit où elle sera utilisée :
– soit comme mastic pour colmater les cavités (protection contre l’humidité) ou fixer des pièces mobiles (cadres, hausses, …) à l’aide d’un mélange de cire et de résine – soit pour éviter le développement de moisissures ou autres agents pathogènes, les abeilles tapissent toute la ruche de propolis – soit pour embaumer et momifier les intrus (souris, escargots, …) s’ils ne peuvent être évacués de la ruche

Véronique nous fait sentir de la propolis qu’elle a renfermée dans une petite boîte en plastique. Elle explique que sa consistance varie en fonction de la température. A 15° C, elle est dure et friable, au fur et mesure que la température monte, elle devient molle et malléable (autour de 30° C), puis entre 30 et 60° C, elle devient collante et gluante.
Le point de fusion de la propolis se situe autour de 60 à 70° C (parfois 100° et plus). Elle a une odeur agréable lorsqu’elle est brûlée. Sa couleur peut passer de l’ocre au rouge, au vert et au brun-noir.
Composition de la propolis : 55 % de résines et de baumes, 7 % d’huiles essentielles, 30 % de cire, 3 % de pollen, 5 % de matières diverses organiques et minérales.
La propolis est insoluble dans l’eau froide (elle l’est partiellement par des produits non recommandés par la santé : acétone, alcool, anomique, benzène, chloroforme, trichloréthylène, etc).
Chauffée au bain-marie entre 62 et 65° C, la cire contenue va fondre et flotter, tandis qu’une partie visqueuse (la propolis dont la densité est de 1,11 à 1,20 selon le point de récolte) va se déposer au fond. En refroidissant, la cire appelée cire de propolis, va durcir, il ne restera qu’à la retirer et surtout ne pas la jeter car elle peut être utile dans le domaine apicole.
L’action de la propolis est étendue, elle permet de lutter contre les angines, pharyngites, laryngites, sinusites, la mauvaise haleine et l’apparition des caries, les gingivites, les aphtes, le déchaussement des dents, les douleurs dentaires causées par le chaud et le froid, les coupures et blessures cutanées, les engelures et crevasses, les brûlures (coups de soleil au 1er degré), les abcès cutanés et furoncles, les cicatrisations lentes et difficiles, les cors aux pieds, durillons, callosités, les verrues et certaines formes d’eczéma.
Véronique rappelle qu’un diagnostic et un avis médical est toujours nécessaire avant d’entamer un traitement.

Récolte et conservation de la propolis
– Soit par raclage et grattage des cadres ou des parois de la ruche de préférence par température assez basse, la propolis est alors dure et friable et se détache mieux – soit à l’aide d’une grille à propolis posée [toujours du même côté] sur le corps de la ruche à la place du couvre-cadres. Cela va engendrer un courant d’air et les abeilles vont s’empresser de combler de propolis les trous de la grille. La grille est pliée et placée dans le congélateur durant 24 heures. A l’aide d’un couteau, il faut gratter rapidement la récolte (20’ maximum, après ça colle !).
Le conseil de Véronique est de vérifier au préalable si la grille entre bien dans le congélateur, cela évite de mauvaises surprises.
Le moment idéal de la récolte de propolis se situe après l’extraction d’été, quand les abeilles se préparent à hiverner.
La récolte varie entre 100 et 300 gr/an.
La propolis récoltée contient de la cire et autres particules de saleté (morceaux d’abeilles ou de bois, végétaux). Pour qu’elle devienne consommable, elle doit être purifiée ; il faut la dissoudre dans une base hydro-alcoolisée pour séparer les impuretés, la cire et le pollen, cela permet de conserver les éléments actifs tels que la résine, les baumes et les huiles.
La conservation se fait dans un récipient opaque, bien fermé, à l’abri de la chaleur et de la lumière. Le stockage de longue durée n’altère pas ses pouvoirs antibactériens.

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Quelques recettes :
La teinture-mère (teinture alcoolique de propolis) :
Dissoudre à froid une à deux parties de propolis pilée (de préférence) avec dix parties d’alcool éthylique à 70° C.
Placer ce mélange dans un récipient en verre opaque bien fermé.
Laisser macérer à température ambiante pendant deux semaines en agitant le mélange régulièrement deux fois par jour (afin de permettre aux molécules d’entrer en contact avec un maximum de composés).
Après filtration (filtre à café ou bas nylon), le produit obtenu est appelé teinture-mère et est composé d’alcool et d’extrait mou. Ce dernier peut être utilisé en sirop, inhalations, crèmes dermiques.
Ce qui n’a pas été dissous ne sera pas forcément jeté car il contient toujours des composés actifs et peut être à nouveau mélangé à de l’alcool pour une proportion de 1 à 10, la macération durera de 2 à 3 mois. Après filtration, cette dissolution de qualité inférieure pourra être utilisée pour badigeonner l’intérieur des ruches au printemps.
Les recettes de Véronique :
Pommade à base de propolis :
Applications cutanées externes (cicatrisation)
– 10 g d’extrait mou de propolis ( L’extrait mou de propolis est obtenu au moment de la filtration de la teinture mère. L’extrait mou est donc tout ce qui n’a pas été dissous dans l’alcool
– 10 g de lanoline
– 10 g de vaseline – Mélanger les ingrédients
Remarque : la lanoline et la vaseline peuvent être remplacées par de la crème de trayon (20 % de teinture mère et 80 % de crème de trayon)
Sirop pour la toux à base de propolis :
– 150 ml d’infusion de thym – 20 g d’extrait mou de propolis – Miel selon le goût – Jus de citron
Dissoudre les ingrédients dans l’infusion à 70° C maximum et filtrer.
Boire une cuillère à soupe trois fois par jour.
[En laissant la teinture-mère à l’air durant quelques heures, l’alcool va s’évaporer et la solution s’adoucir afin de préparer un sirop pour les enfants avec du miel d’acacia. Références : http://www.abeillesetcervides.com/page81.html]
Beurre de propolis (ulcère à l’estomac)
Mélanger de la teinture-mère au beurre jusqu’à saturation.
Solution pour inhalation
Fondre au bain-marie 60 g de propolis et 40 g. Inhaler matin et soir pendant dix minutes

Utilisations diverses
Vernis à l’huile de lin (traitement du bois)
800 g d’huile de lin
250 g de cire d’abeille
400 g de propolis
Vernis de Russie (pour les bois très exposés ou précieux)
200 g d’huile de lin
50 g de cire d’abeille
100 g de propolis

Chauffer prudemment au bain-marie tous les ingrédients afin d’obtenir un mélange homogène.
Après quinze jours, appliquer l’enduit à chaud sur le bois. (peut se faire à l’aide d’un sèche-cheveux). Laissez reposer deux jours et ensuite polir à l’aide d’un chiffon doux.
Remarque: attention, danger, la cire flambe à 200° C.

Véronique termine son exposé en nous conseillant la lecture d’un ouvrage intitulé « La propolis », Docteur Yves DONADIEU, éditions DANGLES, 2008, vendu au prix de 10 €.
Référence d’un site repris dans cet ouvrage : www.piktos.fr.

Pour le vernis, la propolis est à utiliser à l’état brut.
Ci-dessous, vous trouverez d’autres recettes peut-être plus explicatives:
Vernis protecteur : Excellent pour protéger le bois et empêcher la rouille des objets métalliques. Dissoudre dans l’alcool à brûler ou méthanol 2 parts de propolis pour 10 parts de méthanol. Ensuite filtrer pour avoir un vernis propre. Cette dissolution peut être faite à base de propolis de grattage. Les résidus seront jetés. Le verni à la propolis obtenu après dissolution dans de l’acétone pénétrera plus profondément dans le bois et protègera celui-ci contre les intempéries et servira d’antibactérien.
Vernis concentré : Peut servir pour greffer les végétaux (remplace la cire à cacheter), boucher les fuites, colmater les fissures des fûts, faire des joints en menuiserie, antirouille pour tuyaux de poêle ou autres. Cassez en morceaux la propolis épurée, la placer dans un récipient hermétique et verser de l’alcool jusqu’au niveau des débris de propolis. Laissez dissoudre. Vous obtenez alors un vernis que vous pouvez étendre au pinceau et qui pourra éventuellement vous servir d’antirouille. Il sèche très vite et devient brillant à la chaleur. Après une plus longue évaporation, il servira de pâte à greffer à colmater et à cacheter. On peut aussi le colorer avec de la couleur en poudre.
Vernis à l’huile de lin : Pour le traitement du bois.
800 g d’huile de lin
250 g de cire d’abeille pure
400 g de propolis
Fondre au bain-marie jusqu’à dissolution complète. Produits inflammable à faire sous surveillance et de préférence sur taque que sur flamme !
Vernis à l’alcool : pour l’entretien.
Peut être utilisé pour l’entretien alors que celui à base d’huile de lin est recommandé pour nourrir le bois car il pénètre plus profondément :
Propolis 150 g.
Alcool à brûler ou méthanol 1 litre
Soyez bien prudent lors de la réalisation de ces vernis car certains produits sont inflammables.

Joël Fery, élève 1e année.

 

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Résumé de Daniel Mathieu

Le terme « propolis » vient du grec et signifie « en avant de la cité ».

La propolis était bien connue des Égyptiens anciens; ils l’utilisaient à des fins thérapeutiques et pour embaumer leurs morts.
Aristote a mentionné la propolis dans ses écrits comme remède contre les plaies et les affections de la peau.
Pline l’Ancien a également parlé de la propolis ainsi qu’Avicenne.
Ambroise Paré (16ème siècle) a étudié ce produit de la ruche qui a été très utilisé plus tard lors de la guerre des Boers en Afrique du Sud.
On constate que ce précieux produit de la ruche a été utilisé de manière très variable en fonction des époques.
C’est à un biologiste danois, Aagaard, que l’on doit le procédé pour purifier la propolis.
Le Dr Yves Donadieu a écrit un ouvrage spécifique à ce produit de la ruche.

Les principes actifs de la propolis sont de nombreux flavonoïdes qu’elle contient.
Elle comporte également des composés phénoliques, des acides organiques, des terpènes, des huiles essentielles, des vitamines (A & B) et de très nombreux oligoéléments.

La propolis provient des bourgeons de certains arbres : le Peuplier (principale source en Belgique), l’Orme, le Saule, le Bouleau, l’Aulne ainsi que des conifères.
La propolis protège les bourgeons des arbres.

Ce sont les abeilles les plus âgées qui récoltent la propolis. Ce travail très spécialisé est assuré par un nombre très restreint de butineuses. Il a lieu à des températures supérieures à 20° C (permettant la manipulation de la substance).
Les pelotes de propolis sont plus petites que celles de pollen car elles sont plus lourdes. Les abeilles qui la rapportent la déchargent directement sur le lieu d’utilisation dans la ruche.

La récolte dépend de facteurs
• saisonniers – début de saison et fin de miellée
• géographiques – en zone boisée, la propolis est plus abondante et donc plus exploitée
• le climat – températures supérieures à 20° C
• la race – les caucasiennes sont connues comme propolisant beaucoup

Les abeilles l’utilisent en la mélangeant à de la cire. Plus la zone à propoliser est grande et plus les abeilles la mélangeront à de la cire.
Elles l’utilisent pour colmater les fissures, protéger la ruche de l’humidité, éviter le développement des moisissures, réduire le trou de vol et pour embaumer le corps de leurs ennemis qu’elles ne peuvent évacuer de la ruche.

La propolis est de consistance variable :
• dure et cassante à 15° C
• molle et malléable à 30° C
• collante et gluante à 60° C

Elle est de saveur âcre et amère.
Son odeur est variable, mais toujours agréable.
Sa couleur varie en fonction de sa provenance (ocre, brun, noir, rouge, vert…).
La propolis est pratiquement insoluble dans l’eau froide.
Elle est soluble dans l’eau chaude, dans le benzène, l’acétone, le trichloréthylène, le chloroforme…

La propolis récoltée de la ruche est composée, en moyenne, de
• 55 % de résines et baumes
• 7 % d’huiles essentielles
• 30 % de cire
• 3 % de pollen
• 5 % de matières organiques et minérales

On a identifié plus de 300 composants différents. Ces composants sont variables en quantité et qualité. Pour cette raison, on ne peut pas qualifier la propolis de médicament.

On récolte la propolis par grattage dans la ruche ou en ayant recours à une grille spéciale que l’on utilise à la place du couvre-cadres. La récolte de la propolis peut exciter les abeilles.
La grille est grattée après avoir séjourné au congélateur.
On peut récolter de 100 à 300 g de propolis par ruche et par an.
La propolis est conservée dans des boîtes hermétiques à l’abri de la lumière et de la chaleur.

La propolis récoltée dans la ruche doit être purifiée.
Elle est placée dans de l’eau et est chauffée au bain-marie.
La cire va surnager au-dessus du liquide et la propolis va décanter au fond du récipient.
Le tout est ensuite refroidi. La cire est enlevée et le reste est filtré.

Pour préparer la teinture mère, on mélange 1 à 2 parties de propolis purifiée et pilée à 10 parties d’alcool éthylique à 70°.
Le mélange est placé dans un récipient en verre opaque bien fermé.
Le mélange est agité régulièrement 2 fois / jour pendant 2 semaines.
Il est ensuite filtré au travers d’un tamis très fin (style bas nylon).
Le reste peut être utilisé dans l’enfumoir.

La propolis peut être utilisée en apithérapie pour des affections de la sphère ORL (angines, laryngites, pharyngites et sinusites), en stomatologie (hygiène bucco-dentaire, inflammations des gencives, aphtes, névralgie dentaire) et en dermatologie (engelures, crevasses, abcès, furoncles, eczéma, verrues).

La propolis peut également être utilisée pour fabriquer des vernis.

Résumé réalisé par Daniel MATHIEU, apiculteur et conférencier apicole

Projet européen sur les abeilles -enquête auprès des apiculteurs

Projet européen sur les abeilles -enquête auprès des apiculteurs

Cher ami apiculteur,

Je suis professeur d’écologie et de systématique à l’université de Mons. Je travaille depuis plusieurs années sur la conservation des abeilles sauvages mais j’entame maintenant de nouveaux projets sur l’abeille mellifère.

Je vous contacte pour vous demander votre soutient pour une étude réalisée dans le cadre d’un projet européen pour lequel je représente la Belgique, en partenariat avec l’Université libre de Bruxelles et le CARI.

Nous cherchons à contacter des apiculteurs de votre cercle apicole afin de leur demander de répondre, en ligne, à un bref questionnaire. Ce questionnaire ne prend pas plus de 20 minutes pour être complété. L’objectif de ce projet est de mieux comprendre quelles sont les cultures agricoles et les ressources florales préférées par les apiculteurs pour leurs ruches et pourquoi, et ce à l’échelle européenne. Nous espérons que les résultats de cette étude alimenteront les futures règlementations sur l’aménagement des territoires pour aider les apiculteurs à conserver leurs colonies. Ces résultats seront publiés sous la forme d’un article dans une revue scientifique de référence, et nous nous efforcerons de l’adapter pour le rendre accessible à un large public. De plus nous nous engageons à le présenter lors de conférences et de réunions d’apiculteurs. Cette étude est financée par le programme de recherche Super-B (http://www.superb-project.eu/), et a été conçue, gérée et sera analysée par l’université de Reading (Royaume-Uni). L’université de Mons, l’Université libre de Bruxelles et le CARI n’ont pas reçu de financement pour cette étude mais participe à son analyse scientifique. L’ensemble des réponses restent entièrement anonymes. L’apiculteur peut retirer sa participation à cette enquête à n’importe quel moment avant sa publication en me contactant, Denis Michez au 0478376625 ou par e-mail denis.michez@umons.ac.be, et en mentionnant le numéro d’identification de votre questionnaire (ce numéro est lié à vos réponses mais l’enquête ne collecte pas vos données personnelles, elle reste donc anonyme).

Je peux aussi me déplacer si vous avez l’une ou l’autre réunion prévue pour remettre des formulaires en version papier et aider à répondre aux questions.

Voici le lien vers le formulaire à compléter : https://readingagriculture.eu.qualtrics.com/SE/?SID=SV_6nHN1vEAfS1Ij1H

Si vous acceptez de le diffuser auprès de vos membres, pourriez-vous me le signaler, et me mettre en Cc ? Je peux aussi me charger moi de la diffusion de la demande si vous m’envoyer les contacts. J’ai simplement besoin de savoir combien de personnes ont été contactées pour évaluer l’efficacité de cette enquête.

Je suis à votre disposition pour de plus amples information.

D’avance merci pour votre soutient.

Bien cordialement,

Denis Michez

Prof. Dr. Denis Michez

Université de Mons

Laboratoire de Zoologie

23 place du parc

7000 Mons

http://www.atlashymenoptera.net/

Abeilles en danger, une fois de plus

Abeilles en danger, une fois de plus

Bonjour à tous,

Les abeilles ont déjà beaucoup de mal aujourd’hui avec les pesticides, le varroa etc… mais il y a un risque qu’elles souffrent encore plus dans notre région. Il y a en effet un projet d’implantation de deux éoliennes à Ophain, à quelques centaines de mètres de Wauthier-Braine. Ces éoliennes feraient 150m de haut (presque 4x la hauteur du Lion de Waterloo qui en fait 40.5m) et seraient visibles dans un rayon d’au moins 15 kms. En plus de des effets négatifs sur les oiseaux, les chauves-souris et le paysage, il y a un effet négatif sur les abeilles.
Certains apiculteurs, aux Etats-Unis notamment, ont connus une augmentation de la mortalité des abeilles après implantation d’éoliennes. La raison serait les infrasons émis à grande distance par les éoliennes qui interfère avec les modes de communications des abeilles.
En voici l’explication :
Il n’existe pas encore d’étude spécifique sur l’effet des éoliennes sur les abeilles domestiques. Par contre, il existe des études sur les fréquences de perception de l’abeille ainsi que sur les fréquences d’émission des éoliennes. Le souci est que les éoliennes émettent dans la même fréquence qu’un moyen de communication des abeilles : les vibrations.
Voici les données connues :
Les abeilles communiquent par de nombreux sens : un de ces sens est le son. Elles perçoivent tant les sons portés par l’air que les vibrations portées par des objets solides et ces deux éléments sont importants pour la communication. La perception des vibrations par des objets solides se fait essentiellement dans les infrasons, c’est-à-dire entre 0 et 500 Hz. Ce mode de communication a entre autres une fonction importante dans la danse des abeilles et dans la communication entre ouvrières et reine.
Le souci est que les éoliennes émettent justement des infrasons dans ces gammes de fréquences-là. En effet, la pression sonore a été étudiée dans les infrasons à plusieurs distances. Il semblerait que jusqu’à 3,2 kms, la pression sonore reste proche de 30 décibels. Malheureusement l’étude n’a pas été plus loin que 3,2 kms.
La présence d’éolienne risque donc très fort de perturber les colonies locales d’abeilles mellifères. Sans rentrer dans le débat pour ou contre l’éolien, il est important que les politiciens tiennent compte des réalités de terrain : de ce cas-ci, la présence d’un cercle apicole très actif à moins de 3kms de l’endroit où ils comptent implanter des éoliennes est un non-sens, et ce surtout vu l’absence d’études sérieuse sur l’effet des éoliennes sur les abeilles. Ceci s’ajoute à l’effet des éoliennes sur les oiseaux : les oiseaux de proie sont très sensibles car ils ne voient pas les pales qui bougent jusqu’à 300km/h et ils se font donc déchiqueter. De plus, les chauves-souris sont attirées par les éoliennes à causes des vibrations et la suite n’est pas belle à voir… On retrouve beaucoup de cadavres en dessous d’éoliennes.

Vous trouverez plus d’informations dans ce document : Projet éolien Lettre type apiculteur

Comment agir ?

Une chose est sûre : si nous ne faisons rien les éoliennes seront là demain. Le souci est que lorsqu’ils ont le permis pour 2 éoliennes, rien ne les empêche d’agrandir le parc et de faire comme à Perwez… Préparez-vous donc à avoir un champ monstrueux d’éoliennes dans les prochaines années.
Visiter le blog et informez-vous ; il reste quelques jours pour écrire à la commune.
Vous pouvez remplir la lettre type  avec vos coordonnées, la scanner et la renvoyer par mail à eoliennes.ophain@gmail.com , à moi ou alors simplement la déposer chez Agnès & Jan. Le comité éolien va ensuite rassembler en envoyer ces lettres à la commune concernée.

Lettre type apiculteurs version doc –   Lettre type apiculteurs version pdf

Attention, l’échéance est le 17/11 car l’enquête publique termine le 18/11 à 11h mais il faut le temps de rassembler et trier les lettres.
N’hésitez pas à me recontacter pour plus d’informations.

Apicolement,
d’Hoop Sacha